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lundi 15 octobre 2012

Y-a-t-il une vie sur d’autres planètes?


Le point de vue juif sur les OVNI, les aliens et l’intelligence extraterrestre

Question :
Quelqu’un m’a dit que selon le judaïsme, les êtres humains sont les seuls
 êtres conscients de l’univers. Cette affirmation est elle fondée ?

Réponse :
Certainement pas !
Tout d’abord, les Sages parlent du fait que les animaux ressentent aussi la douleur, 
en se fondant sur l’interdiction biblique de leur causer une souffrance excessive.
Deuxièmement, la Torah évoque à de nombreuses reprises les anges supérieurs qui ont la conscience d’un domaine de la réalité bien au-delà du nôtre.
Troisièmement, Maïmonide et d’autres incluent les corps célestes parmi les êtres conscients, et pas seulement dans un sens allégorique. Si quelqu’un demandait : « Comment une sphère d’hélium et d’hydrogène peut-elle avoir une conscience ? », il y aurait lieu de lui demander en retour : « Et le fait qu’une masse de chair grise ait une conscience est-il compréhensible ? »

La singularité du genre humain n’est pas notre conscience, mais la façon dont la conscience est capable de pénétrer les domaines du bien et du mal, et de prendre des décisions en distinguant le bien du mal.

La source dans la Torah

Le Rabbi de Loubavitch a fait remarquer que la Torah appuie l’idée que la vie existe sur d’autres planètes. Non seulement cela, mais nous pouvons aussi savoir quelque chose de cette vie en étudiant ce que la Torah nous dit. Voici son raisonnement :
Dans le livre des Juges (5, 23) la prophétesse Déborah chante la victoire de Barak sur Sissera. Dans son cantique, elle dit : « Maudit soit Meroz ! Maudits, maudits soient ses habitants, dit l’ange de D.ieu ! »
Où est Meroz, et qui sont ses habitants ? Le Talmud donne deux explications, l’une étant que Meroz est une étoile ou une planète. Les corps célestes étaient aussi venus à l’aide des Israélites, comme Déborah l’a dit au verset précédent : « Ils ont combattu depuis les cieux, les étoiles de leurs orbites... » Cette étoile, cependant, était l’astre dominant de Sissera et n’était apparemment pas venue à leur aide. C’est pourquoi le général Barak sanctionna Meroz et ses habitants.
Ces habitants sont-ils intelligents ? L’intelligence est définie par la Torah comme étant la capacité de prendre des décisions sur la base du libre arbitre. Le libre arbitre est seulement possible là où se trouve la Torah, lorsque le Créateur offre à Ses créatures plus d’une possibilité et leur demande de faire le choix approprié.
Dès lors, s’il y avait une vie intelligente ailleurs dans l’univers, ces êtres devraient avoir la Torah. Pourraient-ils avoir une Torah différente de la nôtre ? Ce n’est pas possible, puisque la Torah est vérité et il ne peut y avoir deux vérités.
Pourraient-ils avoir la même Torah que nous ? Ceci semble également impossible, puisque la Torah elle-même décrit dans le détail comment elle fut révélée sur cette planète, et ce récit en soi a une profonde incidence sur la manière dont la Torah doit être accomplie.
Il apparaît donc que, bien qu’il soit fort possible qu’il y ait une vie sur d’autres planètes, cette vie ne serait pas dotée d’une intelligence similaire à celle de la vie et de la culture humaines.

Mais convient-il de chercher ? 

Le Dr Velvl Greene était un biologiste engagé par la NASA dans son projet visant à déterminer s’il y a de la vie sur Mars. Il demanda au Rabbi de Loubavitch à titre privé s’il convenait de se livrer à une telle recherche.
Le Rabbi lui répondit : « Dr Greene, cherchez s’il y a la vie sur Mars ! Et si vous n’en trouvez pas là-bas, cherchez ailleurs dans l’univers. Car rester là et dire qu’il n’y a pas de vie en dehors de la planète Terre équivaut à mettre des limites au Créateur et cela, aucune de Ses créatures ne peut le faire ! »

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