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lundi 23 mai 2016

Le Papillon

Un jour, apparut un petit trou dans un cocon
un homme, qui passait à tout hasard, s’arrêta de longues heures à observer le papillon, qui s’efforçait de sortir par ce petit trou.

Après un long moment, c’était comme si le papillon avait abandonné, et le trou demeurait toujours
aussi petit.

On dirait que le papillon avait fait tout ce
qu’il pouvait, et qu’il ne pouvait plus rien faire d’autre.

Alors l’homme décida d’aider le papillon: il prit un canif et ouvrit le cocon. Le papillon sortit aussitôt


Mais son corps était maigre et engourdi; ses ailes étaient peu développées et bougeaient à peine

L’homme continua à observer, pensant que, d’un moment à l’autre, les ailes du papillon s’ouvriraient et seraient capables de supporter le corps du papillon pour qu’il prenne son envol
Il n’en fut rien! Le papillon passa le reste de son existence à se traîner par terre avec son maigre corps et ses ailes rabougries. Jamais il ne put voler.

Ce que l’homme, avec son geste de gentillesse et son intention d’aider, ne comprenait pas, c’est que le passage par le trou étroit du coccon était l’effort nécessaire pour que le papillon puisse transmettre le liquide de son corps à ses ailes de manière à pouvoir voler. C’était le moule à travers lequel la vie le faisait passer pour grandir et se développer.

Parfois, l’effort est exactement ce dont nous avons besoin dans notre vie.

dimanche 22 mai 2016

Vision De La Paracha - Un enfant chabbatique

Paracha Behar
Lévitique 25, 1 - 26, 2

Les versets 25, 2-3 disent : "Lorsque vous parviendrez dans la terre... la terre se reposera d'un chabbat pour l'Eternel . Pendant six ans, tu planteras ton champ et pendant six ans, tu vendangeras ta vigne". Or, on peux s'interroger sur la formulation de ces versets, car il y a d'abord six années de travail et c'est uniquement après cela que viens la septième celle de la chemita. Pourtant, le verset mentionne d'abord l'année chabatique et, uniquement après cela, les six années de travail. Comment le comprendre ?

En fait, ces versets de la Torah enseigne, d'une manière allusive, un principe de droiture qu'il convient d'adopter pour élever des enfants et pour leur donner une bonne éducation. Ce principe est le suivant : "Lorsque vous parviendrez dans la terre" : quand un jeune couple s'introduit dans sa propre "terre", quand il fonde un foyer juif, Hachem le bénit en lui accordant un enfant.

jeudi 5 mai 2016

Nous sommes tous Juifs !


Nous sommes tous Juif !



Oui, nous sommes tous Juifs, cela semble une évidence, et pourtant, parfois nous sommes tentés par la graine de la discorde, par le rejet de l'autre parce qu'il n'est pas comme nous.
Les religieux s'opposent aux Laïcs, les traditionalistes au Libéraux, les séfarades aux Ashkénazes, et ainsi de suite...
Je me souviens d'un cours du Rav Lemel, il disait que le peuple juif étais comme un corps, il y avait la tête, les jambes, les bras, et les pieds, et même les talons disait-il ! Le talon ne semble rien à coté de la tête qui semble la reine puisque la pensée y siège, mais que serions nous sans talons pour marcher ! Cette parabole nous indique l'importance de chaque composantes du peuple Juif, même celui qui nous semble si loin de nous et de la valeur que nous avons de nous même.