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jeudi 24 novembre 2022

Vision de la Paracha - Toldot

 Yaakov et Esav tels qu'ils figurent dans la Torah


Les versets, Toldot 25, 25-27 rapportent que : "Le premier sortit... et ils l'appelèrent Essav. Puis, son frère sortit et sa main tenait le talon d'Esav. Il appela son nom Yaakov... Et, Esav fut un homme qui savait chasser, un homme du champs. Et Yaakov était un homme intègre, qui résidait dans les tentes".

Esav représente ici l'âme animale et le mauvais penchant. C'est la raison pour laquelle il sortit le premier, car l'homme reçoit le mauvais penchant avant de recevoir le bon penchant. Yaakov, en revanche, correspond à l'âme divine et à ce bon penchant. Il est, en effet, un homme intègre et droit, car même chez celui qui comment une faute, l'essence de l'âme divine reste entière, dans son attachement à Hachem.

L'expression : "sa main tenait le talon d'Esav" décrit la descente de l'âme divine ici-bas, afin de transformer le corps et l'âme animale.

Yaakov et Esav, tels qu'ils figurent dans le domaine de la sainteté, ont aussi une signification morale et profonde, dans le service du créateur.

Un "homme intègre, qui résidait dans les tentes" est celui qui se consacre à l'étude de la Torah et à la pratique des Mitsvot, alors qu'un "homme qui savait chasser, un homme du champs" est celui dont son service divin est conforme à l'injonction : "Toutes tes actions seront pour le nom de D.ieu". Un tel homme "chasse" alors les attrait exercés par le monde matériel, par le "champs" et il les intègre à la sainteté, au service du créateur.

Tel est le sens de l'expression : "qui savait chasser". Il est nécessaire de "chasser" les domaine de ce monde, afin qu'ils soient tous : "pour le nom de D.ieu". Mais pour cela, il faut "Savoir chasser" - ne pas être victime de son mauvais penchant

  Résumé de la Paracha cliquez ici 

dimanche 13 novembre 2022

Vision de la Paracha - Hayé Sarah

Pénétré de la lumière de la dimension profonde de la Torah


Le verset ('Hayé sarah 24,67) dit : " Itshak la conduisit dans la tente de Sarah, sa mère" et Rachi explique : "Tant que Sarah était vivante, une bougie était allumée d'une veille du Chabbat à la veille du suivant, la pâte recevait une bénédiction et une nuée était liée à la tente. Après son décès, tout cela disparut, puis fut restitué avec l'arrivée de Rivka.

Ce commentaire de Rachi possède aussi une dimension morale :

"Une bougie était allumée d'une veille du Chabbat à la veille du suivant" : Cette expression se rapporte, d'une manière allusive, à la dimension profonde de la Torah, qui est définie comme le luminaire de la Torah.

mardi 8 novembre 2022

Vision de la Paracha - Vayera

 


Jadis, bien longtemps avant que n’existent les mandats politiques et les candidats de droite et de gauche, un débat d’une tout autre nature se tint sur la scène biblique.


Ce débat opposait Ismaël et Isaac. Le thème : la circoncision.


« Tu vois, dit Ismaël, je suis plus précieux que toi aux yeux de D.ieu, puisque j’avais treize ans quand on m’a fait la circoncision. »


« Je ne suis pas d’accord, répondit Isaac. J’étais âgé de huit jours. C’est beaucoup plus fort. »


Vous savez quoi ? Si je n’étais pas le petit-fils d’Isaac, je pense que je prendrai le parti du grand-oncle. Regardons les choses en face. Ismaël semble avoir un argument de poids.

vendredi 4 novembre 2022

Vision De La Paracha

Paracha lekh lekha
Genèse 12:1-17:27

Il ne serait pas excessif de dire que les deux mots qui ouvrent la paracha et lui donnent son nom – Lekh lekha, « Va vers toi » – sont les mots les plus importants jamais prononcés dans l’histoire. C’est par ces mots que D.ieu mit Abraham sur la voie qui allait inverser le processus de déclin dans lequel l’humanité se trouvait bloquée depuis l’expulsion du Jardin d’Éden, une voie qui allait finalement mener au Don de la Torah sur le mont Sinaï.

Il y eut, comme nous le savons, un certain nombre de justes qui précédèrent Abraham, mais aucun parmi eux ne réussit – et certains ne montrèrent pas même d’intérêt – à endiguer le courant d’éloignement de D.ieu qui s’était étendu à la terre entière. Au mieux, ils préservaient les anciennes traditions dans les endroits où ils vivaient reclus, à l’abri d’un monde hostile à la Divinité et protégés de son influence négative. Ces justes manquèrent du courage ou de la créativité nécessaire pour résister et s’opposer à cette corruption et tenter de soigner la rupture entre le ciel et la terre.