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lundi 29 avril 2013

Vision De La Paracha


Paracha behar be'houkotaï


Lévitique 25, 1 - 27, 34



Sur le Mont Sinaï, D.ieu donne à Moïse les lois relatives à l’année sabbatique. Tous les sept ans, tous les travaux agricoles devront cesser dans le pays et les produits spontanés de la terre seront laissés à la libre disposition des hommes et des animaux.

La promesse est donnée que la récolte de la sixième année produira l’équivalent des trois récoltes et subviendra ainsi aux besoins de trois années : la sixième, la septième et la huitième.

Sept de ces cycles sabbatiques aboutissent à la cinquantième année : l’année du Jubilé durant laquelle on ne travaille pas non plus la terre, ceux d’entre le peuple qui se seraient vendus comme esclaves sont libérés et toutes les propriétés foncières ancestrales reviennent à leur propriétaire d'origine.

La paracha de Behar contient d'autres commandements relatifs à la propriété foncière et les interdits concernant l'escroquerie et l’usure.

D.ieu promet aux enfants d’Israël que s'ils veillent au respect de Ses Commandements, ils connaîtront la prospérité matérielle et demeureront en sécurité dans leur pays. Mais Il exprime aussi une mise en garde : l’exil, la persécution et d’autres plaies les frapperaient s'ils abandonnaient leur alliance avec Lui.

 Mais cependant, « Même alors, quand ils se retrouveront relégués au pays de leurs ennemis, Je ne les aurais point dédaignés, ni repoussés au point de les anéantir ; car Je suis l’E-ternel, leur D.ieu . Et Je me rappellerai en leur faveur le pacte des aïeux. »

La paracha se poursuit par l’énoncé des règles de calcul du montant financier de certaines offrandes votives comme, par exemple, lorsque l'on consacre la valeur d'un terrain à D.ieu.

Bé’houkotaï conclut le troisième livre de la Torah, Vayikra, le Lévitique.


Source www.fr.chabad.org/

mercredi 24 avril 2013

Vision De La Paracha

Paracha EMOR


Lévitique 21, 1 - 24, 23


« Parle aux pontifes, fils d’Aharon et dis-leur »

La paracha de Emor (« Parle ») commence par l’énoncé des lois concernant les Cohanim (les « prêtres »), le Cohen Gadol (le « Grand-Prêtre ») et le service du Temple : un Cohen ne doit pas se rendre rituellement impur par le contact avec un cadavre, si ce n’est lors de la mort d’un parent proche. Il ne peut épouser une femme divorcée ou qui s’est déshonorée par la débauche. Le Cohen Gadol ne peut épouser qu’une femme vierge. Un Cohen atteint d'une difformité physique ne peut effectuer de service dans le Temple, de même qu’un animal atteint d’une malformation ne peut y être offert.

Un veau, un agneau ou un chevreau nouveau-né doit être laissé avec sa mère pendant sept jours. Il est interdit d’abattre un animal et sa progéniture le même jour.

La paracha énumère ensuite les Convocations Saintes, les fêtes du calendrier juif : le Chabbat hebdomadaire, le sacrifice pascal le 14 du mois de Nissan vers le soir et les sept jours de la fête de Pâque (Pessa’h) commençant le 15 Nissan. L’offrande du Omer sur les prémices de la moisson d’orge a lieu au second jour de la fête de Pâque à partir duquel, pendant quarante-neuf jours, a lieu le compte du Omer qui aboutit à la fête de Chavouot, le cinquantième jour. « Une commémoration de sonnerie de Choffar » a lieu le premier Tichri (Roch Hachana) ; le 10 Tichri un jour de jeûne solennel (Yom Kippour) ; la fête de Souccot pendant laquelle, à partir du 15 Tichri, on réside dans des cabanes et l’on prend les « quatre espèces » (palmier, myrte, saule et cédrat), suivie immédiatement par la fête du « huitième jour » de Souccot (Chémini Atséret).

La Torah évoque ensuite l’allumage de la Ménorah du Temple et le pain de proposition (Lé’hem Hapanim) placé chaque semaine sur la table du sanctuaire.

Emor se termine par l’incident lors duquel un homme fut exécuté pour blasphème et l’énoncé des peines applicables en cas de meurtre (la mort) et de blessure à son prochain ou dégradation de sa propriété (compensation financière).

dimanche 7 avril 2013

Vision De La Paracha


Paracha Tazria-Metsora
Lévitique 12, 1 - 15, 33



La paracha Tazria poursuit l’exposé des lois relatives à la toumah et à la tahara, à l’impureté et la pureté rituelle.

Après son accouchement, une femme doit accomplir un processus de purification qui comprend l’immersion dans un mikvé (bain rituel) et des offrandes au Temple. Les garçons doivent être circoncis le huitième jour de leur vie.

Tsaraat (la « lèpre » biblique) est une plaie d’ordre surnaturel qui peut aussi affecter des vêtements. Si des tâches blanches ou roses apparaissent sur la peau d’un individu (rouge foncé ou verdâtre sur des vêtements) le Cohen (prêtre) est consulté. Par l’application de différents critères, tel que l'expansion de la plaie après une mise en quarantaine de sept jours, il déclare tahor (pur) ou tameh (impur) le phénomène constaté.

Une personne atteinte de cette tsaraat doit demeurer hors du camp (ou de la cité) jusqu’à sa guérison. La partie touchée d’un vêtement doit en être retirée et, si la tsaraat s'étend ou réapparaît, le vêtement tout entier doit être brûlé.

La paracha de Metsora commence par le détail de la procédure par laquelle le Cohen purifie le metsora guéri. Cette procédure implique : deux oiseaux, de l’eau vive dans un vase d’argile, du bois de cèdre, un fil d’écarlate et un bouquet d’hysope (une plante aromatique)

Une maison peut être affectée également d’une altération « lépreuse » se manifestant sous la forme de taches d’un vert ou d’un rouge foncés sur ses murs. Au terme d’un processus précis d’observation qui peut durer jusqu’à dix-neuf jours, un Cohen détermine si la maison peut être purifiée ou si elle doit être démolie.

L’impureté rituelle peut aussi être entraînée par des pertes, notamment séminales chez un homme ou sanguines chez une femme. La purification impose alors l’immersion dans un mikvé.