jeudi 29 avril 2021

Lag Baomer

Le secret de LAG BAOMER 

A l'époque du second Temple, vivait une jeune fille à Jérusalem au nom de Rachel. 


Rachel était très intelligente, qui possèdait également de nombreuses qualités dont une beauté intérieure et extérieure. 

Son père Kalba Savoua était un des trois plus grands riches de Jérusalem. 

Les années passèrent quand Rachel fut en âge de se marier. 

Elle recevra de nombreuses propositions, de très bons garçons de bonne famille mais elle refusa sans aucune raison logique. 

Un jour elle dévoila à son père la raison de tous ses refus, car elle envisageait de se marier seulement avec un des bergers qui se prénommait Akiva et qui travaillait pour lui. 

Choqué de la volonté de sa fille, lui dit : " ce berger Akiva et un ignorant il ne sait même pas lire, ce n'est pas du tout compatible pour toi ma fille !" 

Rachel observa que ce simple berger avait un potentiel très rare, pour cela elle restera sur sa position. 

C'est ainsi qu'elle proposera au berger Akiva de l'épouser à condition qu'il étudie la Torah. 

Akiva eut honte, et ne comprenait pas pourquoi il recevait autant d'honneur de la part de Rachel.

C'est ainsi qu'il accepta de l'épouser et d'étudier la Torah. 

Lorsque que le père de Rachel fut au courant de cette décision, il coupa tout contact avec elle jusqu’au point de la déshériter.

Rachel se maria envers et contre tous avec Akiva, sans ses proches ni aucun moyen financier. 

Heureuse, elle ne regretta pas son choix, malgré toutes les difficultés qu’elle dut surmonter.

A 40 ans Akiva commença à étudier l'alphabet avec de très jeunes enfants, il surmonta la honte grâce aux encouragements de son épouse. Il eut beaucoup de difficultés à comprendre la Torah qu'il surmontera également.

Après de nombreuses années d'études loin de sa maison, avec l'accord de son épouse, il acquit de très grandes connaissances, c'est ainsi qu'il deviendra le plus grand maître de la génération. Il obtiendra une armée de 24000 élèves. 

Il fit son retour à Jérusalem avec tous ses élèves. Rachel viendra l'accueillir, à ce moment-là, il se tournera vers ses élèves, et leur dira : " 

Toute la Torah que j'ai acquise, c'est grâce à ma femme Rachel". 

Ainsi il deviendra riche et offrit à sa femme un diadème graver en or "yeroushalaïm chel zaav". 

Ainsi il se réconciliera avec son beau-père qui reconnaîtra son erreur.

Rabbi Akiva arriva au sommet de la réussite, ses nombreux élèves qui devront le succéder par la suite. 

Une année, après la fête de Pessah, pendant la période du Omer, une terrible épreuve accabla Rabbi Akiva. 

Tout son avenir commença à disparaître, car une forte épidémie frappa ses 24000 élèves qui décèderont par la suite. 

Malgré leur grandeur en Torah, ils n’avaient pas de respect les uns envers les autres pour leurs différences d’idées ce qui n’était pas le bon exemple pour le peuple. 

C’est pour cette raison que jusqu’à aujourd'hui nous sommes en deuil pendant la période du Omer, en revanche le jour de Lag Baomer l'épidémie s'est arrêté.

Cela fut une épreuve très dure pour Rabbi Akiva qui après toutes ces années 

d’investissement et de sacrifice auprès de ses élèves, les perdit en si peu de temps. 

Rabbi Akiva ne désespérait pas, il eut un courage extraordinaire et remarquable le jour même de Lag Baomer, alors que le dernier de ses élèves décède, il partira et s'orienta vers l'autre côté du pays. 

Il enseignera et transmettra la Torah à 5 autres élèves pour continuer la 

transmission au peuple d'Israël pour l'éternité.

Parmi ses 5 élèves, sorti le Grand Rabbi Chimon Bar Yo'hai né et décédé le jour de Lag Baomer il nous dévoila le livre du Zohar. 

Le jour de son décès, un grand feu entoura la maison de Rabbi Chimon, il était joyeux car il avait atteint un niveau spirituel très élevé. Il dévoila à ses élèves les grands secrets de la Thora.

La conclusion de cette histoire, grâce à la clairvoyance de Rachel qui quitta sa zone de confort, et eut une confiance absolue pour un simple berger, qui grâce à lui aujourd’hui, le peuple juif est toujours là avec sa Torah divine.

Lag Baomer Samea'h. 

lundi 26 avril 2021

Vision De La ¨Paracha - Le lendemain du Chabbat

Paracha EMOR

Lévitique 21, 1 - 24, 23

Le verset dit ( Emor - 23, 15-16) : "Vous compterez pour vous à partir du lendemain du Chabbat". La loi orale précise que ce "Chabbat" est, en l'occurence, le lendemain du premier jour de la fête de Pessa'h (même quand ce jour tombe en semaine). Et le talmud rapporte que nos Sages durent citer différentes preuves pour justifier que cette expression désigne bien ici le lendemain de Pessa'h.

De fait pourquoi la Torah ne dit-elle pas clairement : "à partir du lendemain de Pessa'h", ce qui aurait supprimé toute ambiguïté ? Il en est ainsi parce que la mention du Chabbat, à ce propos, permet de définir le contenu profond de la Mitsva du compte du Omer.

dimanche 18 avril 2021

Vision De La Paracha


Paracha A'harei-Kedochim
Lévitique 16, 1 - 20, 27



A la suite du décès de Nadav et Avihou (cf. paracha Chemini) , D.ieu met en garde contre toute entrée intempestive dans le sanctuaire. Seul le Cohen Gadol (le Grand Prêtre) peut, une fois l’an, à Yom Kippour pénétrer dans le Saint des Saints pour y offrir l’encens.

Un autre trait du service du Jour du Pardon est le tirage au sort entre deux boucs qui détermine lequel sera offert en sacrifice à D.ieu et lequel sera désigné pour emporter toutes les fautes des enfants d’Israël dans le désert ;

La paracha A’harei enjoint également de n’apporter de sacrifices qu’au Temple et interdit formellement la consommation du sang. Elle énonce les lois interdisant l’inceste et les autres relations prohibées.

La paracha Kedochim commence par cette injonction : « Soyez saints, car Je suis saint, Moi, l’Eternel votre D.ieu. » A sa suite sont énoncées de nombreuses mitsvot (commandements) par l’accomplissement desquelles le Juif se sanctifie et établit un lien avec la sainteté de D.ieu .

Ces mitsvot incluent la prohibition de l’idolâtrie, la mistva de tsédaka (charité), le principe de l’égalité de tous devant la justice, le Chabbat, la moralité sexuelle, l'honnêteté en affaires, l'honneur et la crainte des parents, le caractère sacré de la vie.

C’est aussi dans la paracha Kedochim qu’est exprimé le principe que Rabbi Akiva qualifie de cardinal et dont Hillel dit « c'est là toute la Torah, le reste en est le commentaire » : aime ton prochain comme toi-même.

lundi 12 avril 2021

Vision De La Paracha - Les plaies et l'existence nouvelle

Paracha Tazria
Lévitique 12, 1 -13, 59


Le verset 12, 2, introduisant la Paracha Tazria dit : "Une femme qui ensemencera ..." et l'on sait que le nom d'une Paracha exprime la totalité de son contenu. Il convient donc de comprendre comment le contenu de la Paracha Tazria est exprimé par l'expression : " qui ensemencera".

En l’occurrence, le contenu de la Paracha Tazria est la définition des différentes formes de plaies, lesquelles semblent aller à l'encontre d'un "ensemencement" , qui est l'expression de la vie, de ce qui pousse et se développe. En effet, une plaie est exactement le contraire de tout cela ( elle est une flétrissure de la vie ), et nos sages, disent même que le lépreux est considéré comme mort ( de son vivant ! ).

En fait, la Torah définit, de cette façon, la signification profonde de ces plaies, ou même, plus généralement, des punitions. Celles-ci ont pour objet d'apporter l'élévation à l'homme, de l'affiner et de le conduire vers une situation morale plus haute, meilleurs ( puisque elles font disparaître de l’âme la trace de la faute ). Chaque punition, même la plus grave, est destinée à "ensemencer" en l'homme une existence nouvelle, à faire de lui une créature neuve, plus pure.

lundi 5 avril 2021

Vision De La Paracha - Comme avant la faute

Paracha Chemini
Lévitique 9, 1 - 11, 47



Le verset Chemini 9,2 dit : "un veau du menu bétail pour l'expiation (sacrifice offert par Aharon)" Rachi explique : " afin d’établir que hachem lui accorde l'expiation, grâce à ce veau, pour le veau qu'il a fait (le veau d'or)". On peut, cependant, s'interroger, sur cette affirmation, car, pendant les jours d'inauguration du sanctuaire, Aharon avait déjà offert un sacrifice destiné à expier la faute du veau d'or, comme l'indiquaient le verset Tesvavé 29, 14. Pourquoi donc un sacrifice supplémentaire lui fut-il nécessaire dans le même but ?

Le Tanya explique, au chapitre 4 d'Iguéret Ha Techouva, qu'une expiation présente deux aspects :
1) Elle apporte, tout d'abord, le rachat de la faute.
2) Elle permet, en outre, à celui qui l'a commise dêtre agréé et chéri par hachem, comme avant la faute.

Ceci peut être comparé à un homme qui a mal agi envers le roi et qui, après avoir lui avoir présenté ses excuses et avoir obtenu son pardon, lui envoie un cadeau, afin d'être agréé et chéri par lui, comme il l'était avant d'avoir mal agi.